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Schlomoff - Page 27

  • 5ème Festival Signes de Nuit, Paris

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    "new york zéro zéro"  en projection : Sélection officielle, compétition internationale (9), au festival Signes de nuit, Paris.

    Le 15 juin 2007

    20H00 Goethe Institut

    17 avenue de Iéna 75016 Paris. 


    Pour info : http://www.signesdenuit.com/paris/P5/CI9.html

     
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  • Centre National des Arts Plastiques - Commission Image/Mouvement

    Mon prochain projet de film autour de la performance « 9 lyriques » de Joris Lacoste, Stéphanie Béghain et Nicolas Fenouillat a reçu le soutien de la commission Image/Mouvement sous la forme d’une aide à l’écriture.

    Présentation de la performance :     « 9 lyriques »

    En italique : Extrait du dossier de présentation

    Joris Lacoste, écrivain, et Stéphanie Begin, actrice, présentent un spectacle au format variable, un " vrai-faux concert" de chansons parlées. Issues de la variété anglo-saxonne, ces chansons subissent sous la plume de l'écrivain une conversion de la langue anglaise à la langue française (la translation), qui relève davantage du réagencement ou de l'ajustement du sens que de la traduction proprement dite. Accompagnée à la caisse claire par Nicolas Fenouillat, la comédienne porte les textes sur la scène dans un dispositif qui opère un déplacement des repères du concert rock.

    Intentions du projet film d’après :    « 9 lyriques »
    Titre provisoire : « 9 lyriques pour 1 caméra sténopé ».

    Cette création a attiré mon attention tant par son origine que par les diverses formes de représentations qui nous sont données d’apprécier au croisement de la langue et de l’idée que l’on peut se faire du « concert rock ». Ici tout est « faux », la vérité émerge du déplacement des intentions de départ, comme un « aplatissement de la performance, relief négatif, niveau moins un » de sa représentation. Ce travail ressemble étrangement à ma propre démarche cinématographique, comme une sorte « d’aplatissement » de la pratique cinématographique que je renvoie au « niveau moins un » avec l’archaïque du sténopé. Je souhaite partager cette intuition qui consiste à opérer un déplacement de nos propres repères pour mieux observer ce que cela produit de sens nouveaux.

    Le travail d’adaptation que je propose consiste à expérimenter les différents niveaux de lecture dont je dispose avec la caméra sténopé, afin de confronter ma vision de cette performance à la « respiration » du texte, définie par Joris Lacoste, comme le « devenir-parole du texte …/… Le fait que le texte soit voué à passer dans des corps, à devenir parole, à produire du jeu…/… Il y a une torsion fondamentale dans l’acteur, une invention, une transformation nécessaire pour se mettre à l’endroit où la parole devient possible, et concrète, et réelle : c’est cette transformation que j’aime voir au théâtre, l’acteur traversé par la parole.  » Mais ici, Joris parle du théâtre, et si j’envisage l’écriture cinématographique, c’est parce que mon projet va dans le sens de cette transformation. Les images de la comédienne & du batteur que je filme avec la caméra sténopé subissent aussi des torsions de l’espace et du temps au moment de leur capture, image par image avec des temps de poses d’une seconde à chaque fois. La transformation du réel qui s’opère permet aux images d’être à leur tour transpercé par la parole, et le contraire me semble possible, que la parole soit transpercée par les images…


    Rencontres/Trajectoires/Auteurs-Acteurs

     

     

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    Joris Lacoste est écrivain, je l’ai rencontré fin 2002 à New York. Il finissait sa résidence Villa Médicis hors les murs, et moi je débutais la mienne, avec comme projet le film sténopé « new york zéro zéro ». François Bon m’avait recommandé de prendre contact avec Joris. Nous nous sommes vues quelques fois, avons parlé littérature, théâtre, photographie, cinéma, mais aussi du goût de l’écriture dans les bars, de polonais alcooliques, de difficulté à trouver le bon rythme dans le travail, de peur, d’angoisse, de nécessité, d’urgence, et j’ai fini par faire son portrait en bas de chez moi sur le parking au coin de Lispenard street & Broadway. Je me souviens, il neigeait et je l’avais flanqué là, juste parce qu’il y avait un grand mur blanc pour le fond. Un homme est venu pisser dans un coin pendant la séance, je l'ai entendu dans mon dos, et le regard de Joris, en sa direction, a créé un instant particulier en fin de séance. On s’est revu une fois à Paris avec François Bon. 

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     Stéphanie Béghain est comédienne, je l’ai rencontrée en 2000 à Nancy. Elle travaillait avec Charles Tordjman sur la mise en espace du texte de François Bon « Bruit », je finissais mon premier film « La douceur dans l’abîme », adaptation du livre éponyme réunissant les récits de vie et les portraits de sans abri, que nous avions rencontré, avec François Bon, dans le cadre notre résidence au Théâtre de la Manufacture CDN de Nancy. Difficile de sortir indemne d’une lecture faite par Stéphanie, tant son pouvoir de transformer les mots en parole est puissant. Ici, je l’ai photographié durant une répétition de « Bruit » au Théâtre Ouvert, à Paris le 13 mars 2000. C’est l’énergie impalpable de la comédienne que je tente de surprendre dans cette image. Cette photographie pourrait déjà être une image du film.

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     Nicolas Fenouillat est batteur & artiste plasticien, je l’ai rencontré en 2004 à Paris. Ça peut paraître curieux pour un batteur artiste plasticien, mais nous avons travaillé ensemble à la recherche iconographique pour la scénographie de l’exposition « Fashion Passion » organisée par Jean-Louis Froment, à Sao Polo. J’ai photographié Nicolas, le 13 mars 2004 (même jour, même mois, 4 ans après Stéphanie Béghain) en concert avec son groupe de rock alternatif : Ned, au « Squat des dispensés » à Paris. Aujourd’hui, Nicolas est en résidence d’artiste à la Fondation Agentur, à Amsterdam, où il travaille sur un projet personnel.



    En 2005, j’apprends que Joris Lacoste & Stéphanie Béghain travaille ensemble à la création de  : « 9 Lyriques », ils choisissent à l’issue d’une audition de travailler avec Nicolas Fenouillat. De mon côté, j’ignorais tout de la rencontre de ce trio, avant l’annonce de la première de ce spectacle.

    Ces hasards des trajectoires peuvent paraître insuffisants pour décider de faire un film autour de « 9 Lyriques », mais pour moi ils constituent un réseau intuitif suffisamment solide pour aller voir ce qui se passe derrière ces énergies qui se rencontrent et se croisent autour d’un langage dont on partage la « mécanique », la sensibilité…

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  • Rencontres Internationales Paris/Berlin/Madrid

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    Les Rencontres Internationales Paris/Berlin, c'est aussi à Madrid. Le film sténopé "new york zéro zéro" sera projeté

    le Lundi 30 avril 2007 au CIRCULO DE BELLAS ARTES à 18H00

     

    pour plus d'information :
    http://www.art-action.org/fr_prog.htm
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  • Les fantômes du Rijksmuseum - #01 -

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    Photographie réalisée sur le tournage du film sténopé 35mm "Amsterdam Reconstruction". Ici, le combat des géants, sur le chantier de reconstruction du Rijksmuseum le 230207.

    L'album est en préparation...

    A suivre...

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  • Portrait

    Jean-Michel Basquiat 10 février 1988, Paris.

    « Le portrait comme fondement de tous regards »

    Jérôme Schlomoff.


    J'ai commencé à faire des portraits d'artiste en 1984. Ce travail est pour moi la base fondamentale qui structure mon regard de photographe. Aller à la recherche du regard de l'Autre, renvoie à soi, à son propre regard. Cet échange se joue au plus profond de notre inconscient. Au-delà de la surface visible de l'être, au-delà des informations décodées par le conscient qui organise le paraître. En profondeur de regard, on accède aux informations secrètement enfouies dans la mémoire de notre propre inconscient. Le portrait est un fantastique catalyseur de nos émotions. Porter un regard sur l'autre apprend à regarder le monde qui nous entoure, renseigne sur les événements qui rendent sensibles notre regard. Faire le portrait de l'Autre, c'est faire le portrait de son propre regard à l'affût d'une vérité qui nous échappe à la surface lisse du conscient. C'est s'ancrer au plus profond de l'âme pour interroger la mémoire subconsciente qui agite nos sens. Faire des portraits, c'est tenter l'approche la plus fine d'une vérité inatteignable.

    Voir album portrait / see portait album

    « The portrait as the foundation of all eyes »

    Jérôme Schlomoff

    I started doing artist portraits in 1984. For me this work is the base that structures my photographer’s eye. The search for the other’s gaze echoes one’s own. This exchange occurs in our deep sub-conscience. Over and above the visible surface of the being, over and above information decoded by the conscience that organizes appearances. In the depth of the eyes one has access to information secretly buried in our own sub-conscience. The portrait is a fantastic catalyst of our emotions. To throw one’s gaze upon another is a lesson in watching the world around us, is an education on the events that sensitize our gaze. To do the portrait of the Other is to do the portrait of one’s own gaze looking out for a truth that escapes us on the smooth surface of our conscience. It is to anchor oneself to the deepest recesses of the soul in order to question the sub-conscious memory that agitates our senses. To do portraits is to try the finest approach of an unreachable truth.

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