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LABEL IMPATIENCE - JEROME SCHLOMOFF - Page 45

  • Projection "new york zéro zéro" au Festival Photo & Vidéo de Biarritz. Cinéma Le Royal".

    Voici un court extrait de la projection du film sténopé "new york zéro zéro", au Festival Photo & Vidéo de Biarritz. Cinéma Le Royal".

    Ici, je filme à l'écran un extrait des deux scènes avec le monologue écrit & lu par François Bon durant la séance d'étalonnage, la veille de la projection...










    Prochaine projection organisée par Paraiso Films, à Paris, date non définie (avant le mois de juillet).

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  • "new york zéro zéro" le film à la radio

    http://www.photographie.com/?evtid=109102&secid=1&rubid=246

    Mat ou brillant - 9 mai 2006
    Une émission de Natacha Wolinski réalisée par Angélique Tibau

    tv-radio : Le mardi 09 mai 2006

    de 22h30 à minuit

    France Culture - 93,5 FM
    116 avenue du Président-Kennedy
    75786 Paris Cedex 16
    France

    Exposition : Magritte et la Photographie
    Dans le cadre de l'exposition -L’esprit du Nord-
    Du mercredi 15 mars 2006 au dimanche 11 juin 2006
    MEP - Maison Européenne de la Photographie - 75004 Paris

    A l’occasion de l’exposition " Magritte et la photographie " qui se tient, jusqu’au 15 juin, à la Maison européenne de la photographie à Paris, rencontre avec Patrick Roegiers, commissaire de cette exposition qui présente quelque 250 tirages. " Il ne s’agit pas de dire que Magritte a fait une oeuvre photographique, précise d’emblée Patrick Roegiers, mais qu’il a travaillé toute sa vie avec la photographie ". Parcours dans l’oeuvre et la vie d’un artiste qui a multiplié les autoportraits en chapeau-melon. 



    New-York, ville photogénique par excellence, Mi photographe, mi-cinéaste, Jérome Schlomoff a vagabondé dans la ville avec un drôle d’appareil en main, une caméra-sténopé qui conjugue le déclic de la photo et les 24 images secondes du cinéma. Il s’est promené six mois avec son œil de verre et en a ramené un film intitulé " New-York zéro zéro ". Ce film est projeté jusqu’au 31 mai à la galerie Jousse Entreprise , 24 rue Louise Weiss dans le 13è à Paris. Il sera également projeté le 4 mai à 20h30 au MK2 Beaubourg et présenté dans le cadre du festival photo et vidéo de Biarritz qui se tient du 13 au 21 mai.  

    photographie.com : 2006-05-09

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  • Exposition - Projection

    GALERIE JOUSSE ENTREPRISE 29 AVRIL / 31 MAI 2006

    Jérôme Schlomoff
    new york zéro zéro
    30 avril 2006 - 31 mai 2006
    Vernissage, samedi 29 avril, 16-21 h.
    La galerie Jousse Entreprise est heureuse de présenter une exposition du photographe
    et réalisateur Jérôme Schlomoff.
    L’exposition présente le film new york zéro zéroainsi qu’ une série de 10 photographies tirées
    du film.

    new york zéro zéro, 2006
    film sténopé, 35 mm, noir & blanc
    monologue original & voix: François Bon
    musique originale: Smooth one
    durée: 21 min.

    “On marche. Ce que serait la ville : cet enfoncement. Si tout dans la ville bute sur le présent pour son sauvetage.
    On marche. Au-dessus très loin est le ciel. Nous sommes la surface humaine, protégée par ces élévations dont nous
    arpentons les saignées. La ville comme levée d’images : géométries pures, théâtre provisoire, dans l’abstrait de la ville le présent est nu. Des hommes le désarroi nu où se chercher soi-même".

    extra it du monologue écr it par François Bon pour le film new york zéro zéro


    Jérôme Schlomoff est né en 1961, il vit et travaille à Paris et Amsterdam. ses expos itions et
    projections récentes incluent Rencontres Internationales Paris/berlin, Paris, 2003; Ant hology Film
    Archives, New York, 2003; Centre National de la Photographie, Paris, 2003; Hayward Gallery ,
    Londres, 2004; festival des Cinémas Différents de Paris, paris, 2005; Louis Vuitton Cup Act IV & V,
    Valencia, 2005; festival du film court de Pantin, Paris 2006; Fondation Agentur, Amsterdam, 2006

    new york zéro zéro a bénéficié de l’aide de l’AFAA dans le cadre de la Villa Médicis hors les murs, New York 2003, du
    CNC aide au cinéma exprérimental, Paris 2005 et de Procirep, Paris 2005. Produit par Jérôme Schlomoff et NathalieTrafford.

    24 et 34 rue louise weiss - 75013 paris
    téléphone 01 53 82 10 18 - fax 01 53 82 13 63 - art@jousse-entreprise.com
    www.jousse-entreprise.com

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  • Portrait

    Jean-Michel Basquiat 10 février 1988, Paris.

    « Le portrait comme fondement de tous regards »

    Jérôme Schlomoff.


    J'ai commencé à faire des portraits d'artiste en 1984. Ce travail est pour moi la base fondamentale qui structure mon regard de photographe. Aller à la recherche du regard de l'Autre, renvoie à soi, à son propre regard. Cet échange se joue au plus profond de notre inconscient. Au-delà de la surface visible de l'être, au-delà des informations décodées par le conscient qui organise le paraître. En profondeur de regard, on accède aux informations secrètement enfouies dans la mémoire de notre propre inconscient. Le portrait est un fantastique catalyseur de nos émotions. Porter un regard sur l'autre apprend à regarder le monde qui nous entoure, renseigne sur les événements qui rendent sensibles notre regard. Faire le portrait de l'Autre, c'est faire le portrait de son propre regard à l'affût d'une vérité qui nous échappe à la surface lisse du conscient. C'est s'ancrer au plus profond de l'âme pour interroger la mémoire subconsciente qui agite nos sens. Faire des portraits, c'est tenter l'approche la plus fine d'une vérité inatteignable.

    Voir album portrait / see portait album

    « The portrait as the foundation of all eyes »

    Jérôme Schlomoff

    I started doing artist portraits in 1984. For me this work is the base that structures my photographer’s eye. The search for the other’s gaze echoes one’s own. This exchange occurs in our deep sub-conscience. Over and above the visible surface of the being, over and above information decoded by the conscience that organizes appearances. In the depth of the eyes one has access to information secretly buried in our own sub-conscience. The portrait is a fantastic catalyst of our emotions. To throw one’s gaze upon another is a lesson in watching the world around us, is an education on the events that sensitize our gaze. To do the portrait of the Other is to do the portrait of one’s own gaze looking out for a truth that escapes us on the smooth surface of our conscience. It is to anchor oneself to the deepest recesses of the soul in order to question the sub-conscious memory that agitates our senses. To do portraits is to try the finest approach of an unreachable truth.

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  • Histoire de la caméra sténopé 35mm en carton



    Au départ, je voulais faire des films, mais je n'avais pas de caméra. Alors, J'ai décidé de m'en construire une à partir du principe de la caméra obscura.

    La carton

    Cette première caméra, je l'ai faite entièrement en carton. Une simple boîte dans laquelle je mets des bobines de film photographique 35mm de 36 vues (correspondant à une durée filmée d'environ 3 secondes par bobine). L'objectif est remplacé par une fine plaque de laiton percée d'un minuscule trou. La lumière qui entre dans la chambre noire de la caméra, par ce trou, projette sur le film l'image du dehors inversée. Je laisse poser le temps nécessaire (entre 2 secondes et 4 minutes) pour chaque vue. Puis, j'avance le film d'une vue à l'aide d'une manivelle en plastique qui entraîne l'axe de la bobine. Un petit ressort, le long de la bande perforée, me permet de compter le nombre de perforation qui défile au moment où j'avance le film. Ainsi, tout les quatre "clic", je sais que je viens d'avancer d'une vue. Enfin, je développe le film négatif en procédant à une inversion physique à la lumière. J'obtiens un rush original positif. Une fois le télécinéma réalisé je fais un montage (numérique, image et son) qui sera kinescopé.



    La FM35"S bi objectifs

    Par la suite, j'ai trouvé à la brocante du club photo de Fleury-Mérogis, un vieux chargeur de caméra 35mm en aluminium, que j'ai acheté 15 €. Je l’ai fait modifier pour pouvoir avancer le film vue par vue manuellement. J'ai remplacé le volet qui protège le film de la lumière par une platine sur laquelle est fixée la plaque sténopé. Ce chargeur peut contenir 30 mètres de film en 35mm, soit 1 minute de film. De plus, cette caméra est bi objectif, il suffit de retourner la platine porte objectif pour gagner 3mm de distance focale, on passe d’un 50mm à un 20mm. J’ai baptisé cette caméra la Fleury-Mérogis 35mm Sténopé.

    Le résultat de l'utilisation d'une telle caméra entraîne le regard vers une vision poétique du monde ainsi observé. Notre certitude, à voir le réel, est constamment remise en question. Nous ne sommes plus tout à fait certain de voir une vérité solidement ancrée dans notre mémoire.

    Ce qui m'intéresse ici, c'est de travailler sur la fragilité de l'image, afin de fragiliser nos propres certitudes. Le regard cinématographique que je porte s'attache à donner une autre vision de l'humain qui arpente la ville, et de son empreinte dans des lieux qu'il a abandonné depuis longtemps, comme les friches urbaines, industrielles et les campagnes désertées. Je m’implique dans une démarche solitaire libre de mon désir de filmer tel plan. C’est dans la lenteur de ce travail que s’assemblent les fragments de poésie que nous révèle la ville. Sans cesse je pose à mon regard la question : « comment habiter la ville aujourd’hui ?»

    Voir aussi Album "new york zéro zéro" film tourné avec la FM35"S



    The story of the 35mm pinhole cardboard camera

    At first I just wanted to make movies but I didn't have a camera so I decided to build myself one, using the concept of the camera obscura.

    I made my first camera entirely out of cardboard. A simple box, in which I placed a roll of 35mm, 36 exposures photographic film (about 3 seconds of film). I replaced the lens with a sheet of brass with a minuscule hole in it. Light would enter the black box of the camera through this hole, projecting on the film an inverted image of the outside. I let the film expose to the light for an appropriate amount of time (between 2 seconds and 4 minutes) for each shot. Then I moved the film forward with a plastic handle that was attached to the axis of the roll of film. A little spring on the edge of the perforated strip of the film would let me count the number of perforations that moved as I forwarded the film. This way, every four clicks I knew I had a new still. Eventually I had this negative film developed in a process that physically inverted the light. I had an original strip of 35mm film, which I could then edit.




    I later found in a second hand store, in Fleury-Mérogis, an old aluminum (charger) of 35mm film which I bought for $15. I had it altered so that I could forward the film manually, frame by frame. I replaced the shutter with the pinholed sheet of brass. This (charger) can contain 100 feet of 35-mm film. I had nomed this camera : Fleury-Mérogis 35’’S (FM35’’S).

    The use of this camera produces a poetic vision of the world before us. Our certainties regarding reality are called into question. We are no longer sure whether the reality that is anchored in our memories is the one that we are seeing.

    What interests me here is to explore the fragility of the image in order to weaken our certitudes. My cinematic vision offers a different image of the human who treads the city and of his imprint on the places that he has abandoned long ago such as urban and industrial fallows and the deserted countryside.

    Jérôme Schlomoff.

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