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Dans le cadre de la Carte Blanche confiée à l'artiste Marc Couturier, au Centre Pompidou-Metz, le 20 octobre 2010, aura lieu la première projection du film sténopé "Marbre", précédée d'une performance de l'artiste Nicolas Fenouillat.
New pinhole movie- English version below French presentation -
image extraite du film sténopé "Marbre" - 2010
« Marbre »
Un film de Jérôme Schlomoff
Une œuvre de Marc Couturier
Production
Films de l’impatience & Paraíso production
Avec le soutien du Centre National des Arts Plastiques
Aide Image/Mouvement 2009
Assistant à la réalisation
Nicolas Fenouillat
Note technique
Film sténopé 35mm.
Noir & blanc – muet.
Durée 8’:13’’.
Support de diffusion Beta Dig (format SD).
ou fichier QuickTime HD.
« Marbre »est une œuvre de l’artiste français Marc Couturier, de 1999, faisant partie de la série : « Redressement ».
Elle se présente sous la forme de deux blocs de marbre de Carrare juxtaposés au sol (chacun au format 30X42 sur 12 cm de haut). Sur celui de gauche sont empilés 375 lavis à l’encre de chine sur papier bouffant (au même format 30X42).
Accéder à l’appréhension intégrale de l’œuvre consiste à feuilleter ce « livre » de dessins représentant 375 bouquets de fleur dans leur vase. On comprend la difficulté de faire vivre au public cette expérience dans un musée.
Ce film met scène, en un plan fixe, l’artiste entrain de nous offrir cette expérience. Son accomplissement filmé devient une performance éphémère de l’artiste ayant valeur de portrait de l’œuvre et de l’artiste.
Note sur l’œuvre
2 marbres de Carrare,« deux pierres tombales laissées pour compte chez un marbrier. J’ai fait retirer le nom gravé, sans vouloir le connaître. Je rends ainsi hommage à une personne anonyme, comme dans une sorte de « Redressement » empreint de gravité, au propre car le marbre est lourd, comme au figuré ». MC.
"Marbre" dans l'atelier de Marc Couturier - 2001
375 dessinsreprésentant chacun un bouquet de fleur dans un vase. Chaque bouquet et chaque vase est différent. Mais dans la répétition du geste, et avec l’aide des aléas propres au lavis, les mêmes images semblent resurgir, comme autant de fantômes qui hantent notre mémoire visuelle tel un « Memento mori »…
"Marbre" dans l'atelier de Marc Couturier - 2001
L’expérience de feuilleter ces 375 bouquets de fleur, d’une pierre tombale à l’autre, évoque un sentiment de passage de la vie à la mort.
Note sur le film
« Le film crée la performance.
Le film témoigne de la performance.
Le film est performance ».J.S.
Voir défiler, des mains de l’artiste, les 375 bouquets de fleurs, comme autant de portraits fantômes, d’une pierre tombale anonyme à l’autre, et à la cadence d’une image toute 4 les secondes, à cause de l’utilisation d’une caméra sténopé 35mm, tel est le postulat de départ.
extrait du film sténopé : "Marbre" - 2010
Ce film sténopé s’appuie sur ses propres contraintes techniques, et plus particulièrement celles liées à la notion d’espace / temps.
Une fois l’œuvre installée au sol et le cadrage réglé, j’ai estimé le champ de vision du plan fixe (car il n’y a pas de viseur sur cette caméra).
J’ai indiqué à Marc Couturier la trajectoire circulaire (de gauche à droite), qu’il devait suivre pour venir tourner les pages, et re-sortir du cadre, puis pour revenir de nouveau. Le tout, en me laissant le temps de capturer à la volée suffisamment d’images à chaque fois.
J’ai demandé à Marc de faire tout ça lentement, afin de laisser une chance au film de capturer un peu de son image mobile, rendue fantomatique par les aléas de la lumière & du temps de pose. Puis nous avons commencé. Pour chaque exposition, je comptais 3 secondes à voix haute pour marquer la mesure*.
Nous nous sommes arrêtés 2 fois 5 minutes, entre 14h00 et 19h00. La totalité du plan dure 59’’ et 19 images. Le montage final, résulte d’un ralenti à 14%, il dure 6’54’’ et 16 images (hors générique). C’est de cette contraction et dilatation du temps que naît la poésie de ce film, associée aux aléas des temps de poses dont on ne contrôle pas toujours l’effet sur les mouvements. Cette autre contrainte ressemble à celle de la technique du lavis où l’on ne contrôle pas toujours la propagation de l’encre de Chine, surtout sur un papier bouffant.
·*Note sur la performance de Nicolas Fenouillat.
·Lorsque je filme, j’ouvre et je ferme manuellement l’obturateur de la caméra en respectant le temps de pose, puis j’avance manuellement le film d’une vue etc… Pour compter 3 secondes il m’est plus facile de compter dans ma tête des hippopotames que de regarder ma montre, ou de manipuler en plus un chronomètre, afin de respecter la seconde. C’est le temps de prononcer le nombre de syllabes du mot « hi-po-po-ta-me » qui permet de respecter le temps d’une seconde. Pour ce tournage, j’ai compté à voix haute pour donner la cadence à Marc Couturier, ce qui veut dire que j’ai prononcé pour chaque image (soit 1494 fois): « 1 hippopotame, 2 hippopotames, 3 hippopotames », soit 4482 fois le même mot. Evidement, au bout d’un moment la langue fourche, ou l’on a tendance à écraser une partie de la prononciation, ou parce que la bouche s’assèche le mot « s’ensable »…
De son côté, Nicolas Fenouillat**- un ami artiste et musicien - à qui j’avais demandé de bien vouloir m’aider à la réalisation de ce film, avait entre autres, l’ingrate mission de compter dans un cahier le nombre de vue réalisé. Il était condamné à tracer des bâtons, comme un prisonnier compte les jours sur les murs de sa cellule. Je ne le voyais pas directement, il était assis un peu en retrait sur ma droite. Mais je voyais qu’il n’arrêtait pas d’écrire par moments. Je me demandais bien ce qu’il pouvait écrire en plus des bâtons. A mon retour à Amsterdam il m’a envoyer par mail la copie des notes techniques, suivie de la liste de ce qu’il a entendu, à la place des hippopotames, à l’écoute de mon décompte parfois déformé…
Lit au vietnam
C'est pour Gotam
C'est pour Batman
one's upon a time
lit au bottom
livre au Potter
livre au total
lire au vietnam
lit bogotan
crois si notre dame
effort à table
en plusieurs étapes
seconde de table
énorme dame
écran total
niveau totem
nouveau totem
Nikko cartable
pas possible
éco normal
impôt comptable
zippo cota
c'est redoutable
dépôt comptable
livre d'arme
livre d'âmes
livre d'art
redoutable
éco normale
livre de femme
école de Parme
sur mon portable
zippo aimable
hyppocampe time
Avec Marc Couturier, nous avons pensé que cette liste devait faire partie du film d’une certaine manière, comme un témoignage sur le film. Nous avons invité Nicolas Fenouillat à réaliser en retour sa propre performance en ouverture du film.
Cette performance consiste en un solo de batterie composé et joué par Nicolas fenouillat, tout en disant à voix haute cette liste.
Le rythme musical, faisant échos au rythme du tournage, donnera une autre dimension à la projection de ce film muet.
L’énonciation de l’écoute déformée, faisant échos aux images déformées de la caméra sténopé, donnera une autre dimension poétique à la projection de ce film fantomatique...
“MARBRE” A film by Jérôme Schlomoff An art work by Marc Couturier
Production : Films de l’impatience & Paraíso production. Supported by Centre National des Arts Plastique - commission Image/mouvement 2009.
AssistantNicolas Fenouillat
Technical note Pinhole movie / 35mm / Black & white / Silent movie / duration 8’:21’’ / Year of creation 2010 / Screening format : Beta Digital.
« Marbre » is a work of the French artist Marc Couturier, of 1999, belonging to the series: « Redressement » (Rectification). It is appeared as two blocks of Carrara marble juxtaposed on the ground (each one measuring 30X42 on 12 cm in height). On that of left 375 washings with the China ink on puffing out paper are piled up (30X42 format).
To reach the integral apprehension of work consists in dividing into sheets this “book” of drawings of 375 bunches of flowers in their vase. One understands the difficulty in making live with the public this experiment in a museum.
This film puts to scene the artist spirit to offer this experiment to us. Its filmed achievement becomes a transitory performance of the artist having value of portrait of work and the artist.
Note on work
2 two tombstones of Carrara marble “left for account in a monumental mason. I made withdraw the engraved name, without wanting to know it. I pay homage to an anonymous person thus, as in a kind of « Redressement » (Rectification) impresses of gravity, with clean because the marble heavy, as in is illustrated”. Marc Couturier.
375 drawings representing each one a bunch of flowers in a vase. Each bunch and each vase are different. But in the repetition of the gesture, and with the assistance of the risks specific to the washing, the same images seem to re-appear, as many phantoms which haunt our visual memory such a “Memorandum mori”…
The experiment to divide into sheets these 375 bunches of flowers, from one tombstone to another, evokes a feeling of passage of the life to death.
Note on film
The film creates the performance. The film testifies to the performance. The film is performance.
See to ravel, by the hands of the artist, the 375 bunches of flower, like as many phantom portraits, from one anonymous tombstone to another, and at the rate of an image all the 4 seconds, because of the use of a pinhole camera 35mm, such is the starting postulate.
This pinhole movie is based on its own technical constraints, and more particularly those related tothe concept of space/time.
Once the work installed on the ground and set framing, I estimated the field of view of this fixed plan (because there is no viewer on this camera).
I indicated to Marc Couturier the circular trajectory (from left to right), that it was to follow to come to turn the pages and to arise from the framework, then to return again, while leaving me time to capture, in same time, sufficient images each time.
I asked Marc to do all slowly, in order to leave a chance at the film to capture a little bit of his mobile image, made ghostly by the risks of the light & the exposure time. Then we started. For each exposure, I counted 3 seconds with high voice to mark measurement. We stopped 2 times 5 minutes, the totality of the plan holds on a 35mm reel of 30 meters.
Struin in juni met FilmbankTV langs bedrijvige plekken en desolate oorden op zoek naar schoonheid, troost en onverklaarbare gebeurtenissen. Een speurtocht langs leegstaande kunsttempels in Amsterdam. Bootjes varen als een dolle. Op een verlaten stuk snelweg zetten verveelde pubers de knop om. Een overdaad aan activiteiten, of juist een volkomen gebrek daaraan. Nu te zien op Filmbank TV: acht korte films van Marc Schmidt, Jérôme Schlomoff, Rongwrong, Karel Doing, Gerbrand Burger, Manon Bovenkerk, Hans Muller en Barbara Meter.
In June, FilmbankTV will be strolling through both busy and desolate places in search of beauty, comfort and inexplicable events. A search of the empty art temples of Amsterdam. Boats sailing like crazy. Bored teenagers taking risks on a deserted stretch of highway. There are a wealth of activities or a complete lack of them. Now on Filmbank TV: eight short films by Marc Schmidt, Jerome Schlomoff, Rongwrong, Karel Doing, Gerbrand Burger, Manon Bovenkerk, Hans Muller and Barbara Meter.
Amsterdam reconstruction Jérome Schlomoff | 2007 | 19 min. 19 sec. | 35mm | geen dialoog Een wandeling door de culturele ruïnes van de stad Amsterdam. Met een 35mm-filmmagazijn voorzien van een minuscuul gaatje (pinhole), legt Schlomoff de lege zalen van het Stedelijk Museum, het Rijksmuseum, galerie W139 en de bioscoopzaal van het Maison Descartes vast. Het is vreemd hoe snel je de functie van de ruimtes herkent, ook zonder kunst. Om de kracht aan te geven die uitgaat van al die bouwplaatsen voor de kunsten, legt Schlomoff een parallel met de dynamiek in de Amsterdamse havens, waar schepen en kranen dansen op het ritme van de stem van de filmmaker.
A walk through the cultural ruins of the city of Amsterdam. Using a 35mm film tray with a pinhole, Schlomoff captures the empty halls of the Stedelijk Museum, the Rijksmuseum, Gallery W139, and the cinema of Maison Descartes. It is surprising to see how quickly you recognise the function of these rooms, even without the art works. The lay-out, the white walls and the filtered light streaming in from above immediately carry you into the sacred world of the visual arts. To highlight the power emanating from all these buildings for the arts, Schlomoff draws a parallel with the dynamics of the Amsterdam harbour, where ships and cranes dance to the rhythm of the filmmaker's voice as he counts down the seconds he needs to expose each frame.
Jérôme Schlomoff (1961) studeerde fotografie aan het Audiovisuele Instituut van Parijs. Sinds 1984 werkte Schlomoff voornamelijk als fotograaf en werd bekend met zijn portretseries van hedendaagse kunstenaars. In 1996 leidde zijn interesse in architectuur tot de reeks ‘Sténopés d’Architecture’ (Architectural Pinhole). In 2000 bouwde hij zijn eigen 35mm pinhole camera. Met de stad als zijn favoriete model, onderzoekt Schlomoff tegenwoordige leefomstandigheden.
Jérôme Schlomoff (1961) studied photography at the Audiovisual Institute in Paris. Since 1984 Schlomoff has worked mainly as a photographer. He is known for his portrait series of contemporary artists. In 1996, his interest in architecture enabled him to make the series "Sténopés d'Architecture" (Architectural Pinhole). In 2000, he built his own 35mm pinhole camera. With the city as his favourite model, Schlomoff examines the present conditions of living.
Happy End Karel Doing | 2006 | 10 min. 50 sec. | video | geen dialoog Een engel bezoekt het voormalige RDM-arbeidersdorp Heijplaat. Meneer Roest werkt in zijn groentetuin en Mevrouw Roest is onderweg naar huis. De wereld draait door maar meneer en mevrouw Roest zijn blij om elkaar weer te zien.
Karel Doing (1965) maakt filmgedichten in verschillende vorm; persoonlijke documentaires, visuele muziek, sprookjes en expanded cinema projecten. Zijn werk wordt vertoond in een variabele context; film festivals, musea, theater en hedendaagse kunstinstellingen. Doing is ook werkzaam als producer and curator.
Roeien Anna Abrahams, Jan Frederik Groot | 2003 | 3 min. 30 sec. | 35mm | geen dialoog Geanimeerde film-loop van een roeier, gemaakt met een zelfgebouwde pinhole camera. De bevroren beelden zijn tijdloos, de reis zonder einde.
Anna Abrahams (1963) en Jan Frederik Groot (1959) stichtten in 1989 de stichting Rongwrong op. Samen maken zij experimentele films en documentaires over culturele en sociale onderwerpen. Abrahams gaf les aan academies in Den Haag, Rotterdam, Tilburg, Maastricht, Utrecht en Amsterdam en was auteur/redacteur voor diverse tijdschriften en boeken over film, televisie en architectuur. Jan Frederik Groot studeerde geschiedenis, kunstgeschiedenis en letteren en doorliep de opleiding Audiovisueel Ontwerpen aan de Kunstacademie in Utrecht.
Hudson River Gerbrand Burger | 2005 | 3 min. 50 sec. | video | geen dialoog Vervreemdende blik op de Hudson River, New York.
Gerbrand Burger (1976) studeerde politicologie, taal en cultuur in Leiden en vervolgens beeldende kunst aan de Gerrit Rietveld Academie in Amsterdam. Na een verblijf als kunstenaar in New York verkreeg hij een plaats bij De Ateliers, Amsterdam.
Nooit varen boten in de bergen Barbara Meter | 2002 | 10 min. | 16mm | geen dialoog Impressies van Griekenland. Over de opschudding die ontstaat zodra men op een boot stapt - een kudde schapen, een wandeling en een lied, een verkenningstocht van een typisch Grieks dorp, koffie drinkende mensen - en bovendien een onderzoek naar de filmkorrel.
Barbara Meter studeerde Nederlands en rondde in 1963 de Nederlandse Filmacademie af. Meter was een van de oprichters van Electric Cinema, in de vroege jaren zeventig een bolwerk van de experimentele film in Nederland. Naast het programmeren van onder andere Electric Cinema en lesgeven in film, maakte ze een groot aantal experimentele films, speelfilms en documentaires.
MS Providenskiya Manon Bovenkerk | 2003 | 2 min. | video | geen dialoog Providenskiya is een haven in de meest afgelegen hoek van Siberië. Verwijst de naam van het schip de MS Providenskiya naar deze troosteloze plek, of naar ‘providence’, voorzienigheid, en is er een hogere macht in het spel? Zeker is dat de lading van het schip iets herbergt dat niet van deze wereld is. Als het schip voor anker ligt in de haven probeert dit ding aan land te komen. Het vindt een scheur in de wand, verplaatst zich door de pijpleidingen, en zingt in de electriciteitsdraden.
Manon Bovenkerk (1971) studeerde aan de Akademie voor Kunst en Vormgeving in Den Bosch en aan de faculteit voor Schone Kunsten van de universiteit in Salamanca, Spanje. Manon Bovenkerk woont en werkt in Rotterdam. Haar werk bestaat uit tekeningen en animatiefilms, en werd vertoond in galeries en op filmfestivals. Bovenkerk is tevens werkzaam als onafhankelijk curator en werkte in die hoedanigheid aan projecten voor o.a. de Nieuwe Vide in Haarlem en het CBK Dordrecht.
Slow Start Marc Schmidt | 2002 | 7 min. | video | geen dialoog Filmmaker Marc Schmidt maakte met acteurs van Theater de Noordelingen de korte film Slow Start. Op een hete zomerdag verzamelen zich op een afgelegen industrieterrein jongeren met een scooter. Na het startschot schieten de zes scooters weg. Eén gaat onderuit, de anderen rijden door - om zich door niemand en niets meer te laten stoppen.
Marc Schmidt (1970) volgde een opleiding aan de Academie voor Beeldende Vorming in Tilburg, studeerde Film- en Televisiewetenschappen in Utrecht en Mediatechniek in Stuttgart. Hij maakte een aantal korte films, interactieve installatie en documentaires.
Ostrako Hans Muller | 2004 | 5 min. | 16mm | geen dialoog Timelapsefilm opgenomen vanaf de boeg van de bulkcarrier OSTRAKO, die vanuit de Amsterdamse haven via het Noordzeekanaal naar zee gaat, om in Brazilië een nieuwe lading sojabonen op te halen. Het stabiele, 15 meter hoge standpunt geeft de kijker het gevoel te zweven hoog boven het water en de afstand tot de omgeving maakt dat je die ervaart als een miniatuurwereld.
Hans Muller (1956) studeerde aan de Rietveld Academie en het Sandberg instituut, en is werkzaam als audiovisueel kunstenaar en componist, onder meer voor de films van filmmaakster José Vonk. Muller gaf les aan verschillende instituten en werkt tegenwoordig tevens als docent aan de Rietveld Academie bij de afdeling geluid en audio-visueel.
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