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LABEL IMPATIENCE - JEROME SCHLOMOFF - Page 23

  • Exposition - "L'atelier schlomoff 100 portraits et plus si affinités"

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    Vernissage le 27 septembre 2012 à 18:00 h
     

    « Le portrait comme fondement de tous regards »

     J'ai commencé à faire des portraits  en 1982. Ce travail est pour moi la base fondamentale qui structure mon regard de photographe. Aller à la recherche du regard de l'Autre, renvoie à soi, à son propre regard. Cet échange se joue au plus profond de notre inconscient. Au-delà de la surface visible de l'être, au-delà des informations décodées par le conscient qui organise le paraître. En profondeur de regard, on accède aux informations secrètement enfouies dans la mémoire de notre propre inconscient. Le portrait est un fantastique catalyseur de nos émotions. Porter un regard sur l'autre apprend à regarder le monde qui nous entoure, renseigne sur les événements qui rendent sensibles notre regard. Faire le portrait de l'Autre, c'est faire le portrait de son propre regard à l'affût d'une vérité qui nous échappe à la surface lisse du conscient. C'est s'ancrer au plus profond de l'âme pour interroger la mémoire subconsciente qui agite nos sens. Faire des portraits, c'est tenter l'approche la plus fine d'une vérité inatteignable.

     

     Jérôme Schlomoff.


    COMMUNIQUE DE PRESSE

    « Passez me voir à l’atelier, je vous montrerai mon travail… »

     

    Cette exposition s’efforce de mettre en avant le parcours de trente années de portrait. C’est autour des portraits des lauréats de la Fondation Prince Pierre de Monaco, réalisés par Jérôme Schlomoff, chaque année depuis 2006, que s’organise l’histoire de ce parcours qui invite à la visite de l’atelier du photographe.

     

    Ici, l’espace d’exposition est détourné en atelier. Il n’est pas question d’une reconstitution de l’atelier, mais il s’agit plutôt de l’idée qu’on peut s’en faire et surtout de montrer ce qui se passe dans ce lieu si intimement associé à la création, afin d’en apprécier toutes les composantes, avec ses ramifications, ses développements, ses affinités

     

    Autour d’une sélection de 100 portraits, Jérôme Schlomoff nous ouvre ses archives personnelles, constituées de tirages argentiques de collection, de photocopies d’images de référence, de films sténopé, de textes et même de musique.

     

    -          Comme dans l’atelier où les tirages de collection sont présentés étalés au sol sur une bande de papier de fond blanc, les portraits sont posés à plat sur des planches à 50 cm du sol.

    -          Comme dans l’atelier où les murs servent à l’affichage d’images de référence ou de travail, des photocopies, en relation avec certains portraits, sont scotchées aux murs.

    -          Comme dans l’atelier, on peut visionner des films sténopé qui abordent le thème du portrait, ou s’installer à la table de lecture pour découvrir les liens qu’entretient le photographe avec les écrivains, autour de la question du portrait et de ses dérives entre la photographie & la littérature… C’est dans ce partage que Jérôme Schlomoff a invité l’écrivain & poète, Didier Arnaudet, à écrire pour chacun des 100 portraits, un texte bref, à la fois incisif et incertain, comme le fragment, l’éclat d’un récit, d’une fable, d’une anecdote, d’un souvenir ou d’un propos rapporté, détourné ou rêvé. Tous ces textes s'articulent autour d'une interrogation, d’une interpellation ou de l’appel infini d’une bifurcation, ce qui permet de donner une cohérence à des propositions très différentes, mais aussi d'entretenir une forme d'énigme permanente. La pratique du “vous” confronte à la tension provoquée par cette alliance singulière entre la distance qui libère, dénoue, et l’étrange proximité qui intrigue, dérange parfois. Il est difficile de savoir qui parle : Le modèle ? Le spectateur ? Le photographe ? Cette indétermination implique le regardeur dans l'image et le fragment d'histoire que le texte convoque. Il devient un élément actif, nécessaire du dispositif. Le décalage entre le texte et l’image, c’est la possibilité pour l’écrivain d’être au plus près de la démarche du photographe. C’est l’effet de fiction que tout cela déclenche qui motive cette rencontre entre l’écrivain et le photographe.

    -          Comme dans l’atelier où Jérôme Schlomoff bricole ses appareils et caméras sténopé, expérimente ses installations de chambre sténopé, et bien sûr, fait du labo, on pourra visiter la chambre sténopé, qui symbolise à la fois le laboratoire, et l’appareil photo. Le photographe a créé spécialement une installation sténopé qui place le visiteur à l’intérieur de l’appareil photo. La salle est plongée dans le noir. Juste un trou dans la fenêtre centrale, par lequel la lumière du jour qui s’y engouffre, projette dans tout l’espace (sol, murs, plafond) l’image du dehors à l’envers et inversée. Le port de Monaco se retrouve au plafond. Les nuages et le sommet de la colline se retrouvent plaqués au sol, la droite et la gauche s’inversent. Des écrans de papier calque sont placés dans l’espace, la lumière qui les touche matérialise une partie de l’image qui se projette, c’est un recadrage visible des deux côtés. Le photographe a demandé à Smooth One de composer un univers musical pour cette installation. C’est un développement des collaborations précédentes, où Jérôme Schlomoff avait confié la musique de ses films à Smooth One. Pour ce projet, le compositeur s’est inspiré des petits bruits mécaniques de la « vie de l’atelier », et plus spécifiquement du laboratoire, où se révèlent les images dans la pénombre…

     

    Enfin, une visite d’atelier se clôture souvent par quelques images emportées. Elles sont achetées, offertes ou confiées pour un quelconque usage, sous la forme de photocopies de travail, d’un book ou d’un cd. Dans le cadre d’une exposition, on peut repartir avec le catalogue ou des cartes postales. Ici, puisque nous sommes dans l’atelier, le photographe nous invite à constituer notre propre livre en écho avec l’exposition. Au centre de l’espace, sont placées 100 rames de 500 photocopies représentant les 100 portraits accompagnés des textes écrits par Didier Arnaudet. C’est un livre ouvert, « le chemin de fer » comme on dit dans l’édition, posé sur 4 tables à 50 cm du sol, entre lesquelles on peut se déplacer pour faire son choix. C’est gratuit, on peut prendre le nombre de photocopies qu’on souhaite, même les 100. On vous donnera une enveloppe pour emporter votre livre. La seule condition est de ne pas prendre plusieurs photocopies du même portrait.

     

    "L'atelier schlomoff 100 portraits et plus si affinités"

    100 portraits accompagnés de 100 textes de Didier Arnaudet

    150 photocopies de photographies en lien avec certains portraits présentés

    3 films sténopés

    1 salon de lecture

    1 projection numérique d'un portrait argentique

    1 installation chambre sténopé avec une musique de Smooth One


    Portrait de l'affiche : Leo Castelli - Marchand d'art - Paris 1986 © schlomoff.


     

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  • UNSEEN PHOTO FESTIVAL - "Amsterdam reconstruction"

    Next Screening "Amsterdam reconstruction"

    UNSEEN PHOTO FESTIVAL AMSTERDAM

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    UNSEEN CINEMA

    LOCATION _ KETELHUIS CINEMA ROOM 3

    FRIDAY 21 SEPTEMBER 2012 _ 11h00 - 12h15

    11:00-12:15 IDFA presents: "Amsterdam reconstruction" (2007, 20’, NL, Jérôme Schlomoff), Photo & Copyright by G.P. Fieret (2009, 50’, NL, Frank van den Engel)


    Unseen Cinema is free for passe-partout and day-ticket holders. Other visitors can buy tickets for €5 at the entrance of Het Ketelhuis. Reservations not possible.

     

    Het Ketelhuis
    Pazzanistraat 4
    1014 DB Amsterdam

    T: 020-6840090


    UNSEEN CINEMA

    MORE INFO

    http://unseenamsterdam.com/events/30

    http://www.ketelhuis.nl/

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  • Musée de la Chasse et de la Nature - "Marbre" -

    Prochaine projection  - "Marbre" -

    Dans le cadre de l'exposition de Marc Couturier au Musée de la Chasse et de la Nature à Paris
    Auditorium de l'hôtel de Mongelas – 62, rue des Archives – 75003 Paris
    Entrée libre dans la limite des places disponibles

     

    Mercredi 13 juin 2012
    de 19 h 30 à 21 h 00
    "Voir e(s)t croire"
    Séance consacrée à Marc Couturier à l’occasion de son exposition* au musée. En la présence de Marc Couturier et de Jean-François Stévenin.
     
    Marbre
    (France, 2010, 8’)
    Réal. : Jérôme Schlomoff.
    Ce film (réalisé en sténopé) met en scène, en un plan fixe, Marc Couturier, “feuilletant” son oeuvre Marbre : soit 375 lavis à l’encre de chine sur papier bouffant, et autant de bouquets de fleurs. 


    Le passe-montagne
    (
    France, 1976, 110’)
    Réal. : Jean-François Stévenin.
    En panne dans la campagne jurassienne, Georges (Jacques Villeret), architecte parisien, est pris en charge par Serge (Jean-François Stévenin), un gars du coin. Face à cet homme rude, authentique et bricoleur, Georges oublie ses préoccupations et accompagne Serge dans son rêve fou : trouver l’inaccessible combe magique…

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    Images extraites du film sténopé 35mm. "Marbre", Amsterdam 2010.

     

    * Présentation de l'exposition

     

    Du 22 mai au 2 septembre 2012
    Marc Couturier, « Le troisième jour »
    Musée de la Chasse et de la Nature
    Hôtel de Mongelas - 62, rue des Archives - 75003 Paris
    Entrée comprise dans le billet du musée
    Entre prolifération et arraisonnement, l’œuvre profondément spirituelle de Marc Couturier investit la torpeur estivale du musée de la Chasse et de la Nature. Ainsi, l’artiste recouvre intégralement la salle d’exposition temporaire du musée d’un monumental dessin réalisé selon sa technique de la mine de plomb. L’espace ainsi métamorphosé en forêt-paysage renouvelle notre perception de ce territoire tour à tour familier ou anxiogène, entre mythe des origines et poétique contemporaine. C’est à un autre registre du paysage, plus introspectif encore, que l’artiste fait appel en présentant à proximité de cette forêt graphique l’installation de sa Barque de Saône et de ses Douelles de foudre. Composées de simple morceaux de bois patinés par le temps et l’usage, les Douelles conduisent à cet état méditatif qui seul autorise la perception des paysages « non faits de main d’homme » qui s’y cachent. Dialoguant avec l’accrochage rigoureux des salles du musée, l’installation Vous êtes ici se compose de cinq pieds d’orangers en bronze fichés dans des bacs de porcelaine. Il compose une cosmogonie paysagère à la fois poétique et raisonnée, métaphore positive de la situation de l’homme dans l’univers. Le caractère d’étrange domesticité du musée est, enfin, soulignée par la présence du spectaculaire tapis Aucuba, l’un des derniers tissages de la manufacture nationale de la Savonnerie, dans une mise en scène inédite.

    Infos http://www.chassenature.org/

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  • Cinémathèque française - "Henri Plaat"

    Prochaine projection : "Henri Plaat"

    Cinémathèque française

    51 rue de Bercy 75012 Paris

    Vendredi 25 Mai 2012 - 19h30 -

    Salle Georges Franju

    CINÉMA D'AVANT-GARDE / CONTRE-CULTURE GÉNÉRALE

    Cycle : L'intelligence formelle

     
     

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    Portrait d'Henri Plaat 2008 - Amsterdam.


    Présentation du cycle : L'intelligence formelle

    L’intelligence formelle. Artist by Artist , actualités du Principe d’Apelle


    « Protogène habitait Rhodes ; Apelle, ayant débarqué dans cette ville, fut avide de
    connaître les oeuvres d’un homme qui ne lui était connu que de réputation. Incontinent, il
    se rendit à son atelier ; Protogène était absent, mais une planche de grande dimension
    était préparée sur un chevalet, et il n’y avait là d’autre gardien qu’une vieille femme.
    Celle-ci répondit que Protogène était sorti et, pour le transmettre, demanda le nom du
    visiteur. “Le voici”, dit Apelle et, saisissant un pinceau, il traça avec de la couleur en
    travers de la planche une ligne d’une extrême finesse. Protogène de retour, la vieille lui
    raconta ce qui s’était passé. L’artiste, dit-on, ayant contemplé la délicatesse du trait
    déclara que c’était Apelle qui avait dû venir ; nul autre n’était capable d’un travail aussi
    parfait. Lui-même alors, avec une autre couleur, traça un filet plus mince encore et sortit
    en recommandant à la vieille, si l’étranger revenait, de le lui faire voir et de lui dire :
    “voilà celui que vous demandez”. C’est ce qui arriva, Apelle revint et, rougissant d’être
    surpassé, avec une troisième couleur, il refendit encore les deux lignes par une autre qui
    ne laissait place à rien de plus fin. Protogène, s’avouant vaincu, vola au port à la
    recherche de son hôte. Il voulut que l’on conservât telle quelle pour la postérité cette
    planche destinée à faire l’admiration de tous, et surtout des artistes (sed artificum).
    J’entends dire qu’elle a péri dans le premier incendie qui consuma le palais des Césars
    sur le Palatin. J’ai vu jadis cette planche ; elle ne contenait rien sur sa vaste surface que
    des lignes qui échappaient à la vue au milieu de beaucoup d’ouvrages remarquables. Elle
    paraissait vide, mais par cela même, elle attirait le regard et devint plus célèbre que tout
    autre morceau. »


    Le récit de Pline (Histoire naturelle, Livre XXXV, 81) établit l’archétype de
    plusieurs principes esthétiques dont on constate la constance dans l’histoire de l’art : la
    suprématie de l’absence, l’Aufhebung (dépassement) qui certifie la virtuosité, l’évidence
    réciproque qui règne entre des créateurs de formes découvrant leurs oeuvres respectives et
    se reconnaissant sans avoir besoin de se connaître. C’est pourquoi les observations d’un
    artiste sur les initiatives d’un pair contemporain constituent l’une des sources les plus
    vives pour l’histoire des idées. Pensons à Stendhal alimentant son ”romantisme furieux” à
    la lumière de ses lectures et rencontres avec Byron, à Inuhiko Yomota se levant tôt le
    matin pour écrire parce que Lawrence Durrell un jour lui a demandé, ”combien d’aubes
    as-tu vu dans ta vie ?”, aux textes de Jordan Belson sur son ami Harry Smith, à la lettre
    de Jean-Luc Godard, en novembre 1990, réactivant l’ancien concept de “beauté
    naturelle” pour rendre compte des effets de transparence contemplative produits par les
    films de Philippe Garrel…


    Les présentations ici proposées participent de ce lien si précieux, l’intelligence
    formelle, le principe d’Appelle. Questions de style, enjeux de classe : parfois la
    reconnaissance protège, car bien loin des ors et des privilèges, les artistes souvent
    appartiennent au lumpenprolétariat (Marcel Hanoun), aux marges menaçantes (Otto
    Muehl repris de justice), ou inversement, se mettent au service des êtres les plus fragiles
    et menacés (Jean-Michel Alberola et les paysans japonais). Franchissant les frontières
    générationnelles, géographiques et disciplinaires, le cinéaste américain Richard Kern se
    voit introduit par le cinéaste argentin Gaspar Noé, le peintre et performer autrichien Otto
    Muehl mis en perspective par le compositeur corse Frédéric Acquaviva, le plasticien
    cinéaste Jean-Michel Alberola commenté par la plasticienne vidéaste Marylène Negro. À
    quoi s’ajoutent les observations fixées sous forme audiovisuelle, les ”entrefilms”, pour
    reprendre le terme si judicieusement forgé par l’auteur de Addio Lugano Bella (2000) : la
    suisse-italienne Francesca Solari travaillant avec, pour et sur Marcel Hanoun, le
    photographe et cinéaste Jérôme Schlomoff tressant plusieurs modalités du portrait pour
    réaliser celui du peintre et cinéaste hollandais Henri Plaat, le cinéaste et vampler (“vidéosampler”)
    américain James June Schneider parti sur les traces bretonnes du polonais Jean
    Epstein.


    Nicole Brenez.

     

    INFO Cinémathèque française :

    Henri Plaat / Jérôme Schlomoff, Marcel Hanoun / Francesca Solari : mouvement 1


    Comme d’autres de Lech Kowalski, Mati Diop, Stephen Dwoskin, Catherine Corringer,
    Clarisse Hahn, Abderrahmane Sissako, Taysir Batniji, Christelle Lheureux, João Nisa,
    Jérémy Gravayat, Emmanuelle Demoris, Philippe Parreno, Yervant Giniakian & Angela
    Ricci Lucchi etc, les films de Jérôme Schlomoff, Francesca Solari, Marcel Hanoun et
    James June Schneider ont été soutenus par la Commission Image/Mouvement du CNAP
    au cours de l’exercice 2009-2011. Parallèlement, Image/Mouvement sera fêté par Jacky
    Evrard au Ciné 104 à Pantin.

     
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  • HOMMAGE à JEAN GIRAUD / MŒBIUS - 08 05 1938 - 10 03 2012

    Jean Giraud, alias Mœbius - Pour la Fondation Cartier, Paris 09 07 1999

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